A VENIR
Galerie Conscious
Vernissage / samedi 11 octobre, 17h - 20h
Adresse / Conscious Paris, 12 rue de Normandie, Paris 3
Nocturne en plein jour réunit, pour la première fois depuis leur rencontre à l’atelier de Djamel Tatah aux Beaux-Arts de Paris, les œuvres de Djabril Boukhenaïssi et Blaise Schwartz : sept gravures pour le premier, une vingtaine de peintures pour le second.
Graveur autant que peintre, Djabril Boukhenaïssi explore les représentations symboliques de la nuit, marquées par le romantisme allemand et français. La phalène au coeur des gravures présentées ici condense ses recherches des dernières années.
Blaise Schwartz, quant à lui, met en scène des rencontres entre le vivant et l’artificiel dans un monde façonné par l’anthropocène. Ses peintures interrogent notre rapport à l’organique et à l’étrangeté technologique à l’époque de la prolifération des artefacts.
Le titre de l’exposition est emprunté au poème Nocturne en plein jour (1938) de Jules Supervielle, qui décrit le monde organique de l’intérieur du corps. Espace aveugle, soustrait aux regards, cette nuit omniprésente en chaque être ouvre à la fois sur une réalité matérielle et sur un paysage intérieur.
Les univers de Boukhenaïssi etde Schwartz, tous deux portés parla représentation de mondes dissimulés et de présences invisibles au regard diurne, dialoguent dans l’exposition à travers une suite de figures et de visions. Dans les œuvres présentées à Conscious, la nuit ne se réduit pas à un moment d’une journée: elle est l’état sous-jacent du visible, un état persistant, même lorsque la lumière revient.
A VENIR
Feu
Galerie Ad Astra
Artistes : Amélie Barnathan, Lou Benesch, Thibaut Caire, Manon Diemer, Marie Havel, Yujoo Hong,
Olivier Lépront, Jessica Lisse, Blaise Schwartz, Xarli Zurell.
Vernissage / jeudi 25 septembre, 19h - 00h
Adresse / Marché Dauphine, stand 87-88, 140 rue des rosiers, 93400 Saint-Ouen
Group show, 2024
Solo show, 2023
Cette approche permet de placer au centre de ses peintures et dessins des figures autres que la figure humaine, telles que des vues géographiques, des singes ou encore des escargots. Agencés dans des compositions aux multiples narrations, les œuvres de Blaise Schwartz induisent une idée de la lenteur, celle qui permet aux choses d’exister. Cette lenteur se retrouve dans sa technique, où de multiples couches transparentes sont appliquées, dans une démarche de construction progressive de l'œuvre.
Les œuvres énigmatiques de Blaise Schwartz invitent le spectateur à ralentir son regard et découvrir des présences multimillénaires qui ne concernent pas le passé, mais plutôt le présent et le futur.
Découvrir davantage sur le site de la galerie Ad Astra.
Chrysalises, Atelier b., Paris
Solo show, 2022
人之初.. Daily Narrative, Atmosphere Space, Nanjing
Group Show, 2023
Group show, 2021
Les artistes de L’hectare et la grenouille génèrent, en s’adonnant à des pratiques plastiques diverses, l’absence d’une représentation réaliste de l’humain. Il s’agit ici d’une histoire « alternombriliste », où le décentrement de l’individu va de paire avec un regard porté sur le lointain, l’autre, le hors-du-monde ou le monde possible. La notion de « seconde nature » surgit dans leur utilisation de la peinture, de la sculpture, de la vidéo, mais aussi de plantes, de vêtements, de cire, de nouvelles technologies et d’objets variés. Largement explorée depuis le XVIIème siècle, cette expression interroge la corruption d’une nature première – supposée originelle – au sein d’une civilisation qui lui est traditionnellement opposée. Pascal, notamment, demandait s’il ne fallait pas voir la nature comme première coutume et la coutume comme seconde nature. Plus récemment, le concept d’anthropocène semble avoir rendue caduque la dichotomie classique entre nature et culture : la nature serait, aussi, une construction humaine. Sur le modèle parodique d’un titre de La Fontaine, L’hectare et la grenouille convoque des couples de notions qui se heurtent et se conjuguent dans les œuvres : le grand et le petit, la science et la nature, l’homme et l’animal. Du vivant au non-vivant, ce sont autant de facteurs biotiques ou techniques auxquels les artistes se mesurent à travers le papier, la toile, le dur, le mou, le chaud, le froid, le lumineux. Dès lors, l’art imite ici moins la nature qu’il ne l’exprime, particulièrement dans ses principes de développement, de transformation et de mutation, schémas opérant dans nombre d’œuvres exposées. Tout ce qui entoure l’homme, l’enveloppe, l’abrite, le traverse – de l’environnement à la peau, des ondes aux habits ou bien encore aux esprits – est ici prétexte aux pratiques artistiques.
Double Fields, Dimensions Art Center, Chongqing
Solo show, 2019