Blaise Schwartz

                                                                                                                                                                      Paintings                Drawings            Other works                PortfolioPDF                Texts                Exhibitions views                Information                    




Multimillennials, Galerie Ad Astra, Paris
Solo show, 2023





L’exposition personnelle de Blaise Schwartz “Multimillénaires” nous propose une interruption spatiale et temporelle. L’artiste y élabore une réflexion autour de l’histoire de l’évolution du vivant dans une temporalité longue qui dépasse l'histoire de l’humanité.

Cette approche permet de placer au centre de ses peintures et dessins des figures autres que la figure humaine, telles que des vues géographiques, des singes ou encore des escargots. Agencés dans des compositions aux multiples narrations, les œuvres de Blaise Schwartz induisent une idée de la lenteur, celle qui permet aux choses d’exister. Cette lenteur se retrouve dans sa technique, où de multiples couches transparentes sont appliquées, dans une démarche de construction progressive de l'œuvre.
Les œuvres énigmatiques de Blaise Schwartz invitent le spectateur à ralentir son regard et découvrir des présences multimillénaires qui ne concernent pas le passé, mais plutôt le présent et le futur.

Découvrir davantage sur le site de la galerie Ad Astra.











Chrysalises, Atelier b., Paris
Solo show, 2022











人之初.. ‬Daily Narrative, Atmosphere Space, Nanjing
Group Show, 2023










L’Hectare et la Grenouille, Espace Voltaire, Paris
Group show, 2021


« L’Hectare et la grenouille » présente les travaux de 9 artistes des ateliers Voltaire : Patrick Bousquel, Anne Damesin, Claire Duval, Andrea Flores Rueda Elizabeth, Pernelle Gaufillet Ventura, Amélie Grosset, Raphaëlle Kerbrat, Pauline Musset, Blaise Schwartz. Invitée à faire un commissariat de leurs créations récentes, Elora Weill-Engerer a, à son tour, proposé à trois artistes de faire dialoguer leurs oeuvres avec celles des artistes résident.e.s : India Leire, Juliette Minchin et Charlotte Heninger.

Les artistes de L’hectare et la grenouille génèrent, en s’adonnant à des pratiques plastiques diverses, l’absence d’une représentation réaliste de l’humain. Il s’agit ici d’une histoire « alternombriliste », où le décentrement de l’individu va de paire avec un regard porté sur le lointain, l’autre, le hors-du-monde ou le monde possible. La notion de « seconde nature » surgit dans leur utilisation de la peinture, de la sculpture, de la vidéo, mais aussi de plantes, de vêtements, de cire, de nouvelles technologies et d’objets variés. Largement explorée depuis le XVIIème siècle, cette expression interroge la corruption d’une nature première – supposée originelle – au sein d’une civilisation qui lui est traditionnellement opposée. Pascal, notamment, demandait s’il ne fallait pas voir la nature comme première coutume et la coutume comme seconde nature. Plus récemment, le concept d’anthropocène semble avoir rendue caduque la dichotomie classique entre nature et culture : la nature serait, aussi, une construction humaine. Sur le modèle parodique d’un titre de La Fontaine, L’hectare et la grenouille convoque des couples de notions qui se heurtent et se conjuguent dans les œuvres : le grand et le petit, la science et la nature, l’homme et l’animal. Du vivant au non-vivant, ce sont autant de facteurs biotiques ou techniques auxquels les artistes se mesurent à travers le papier, la toile, le dur, le mou, le chaud, le froid, le lumineux. Dès lors, l’art imite ici moins la nature qu’il ne l’exprime, particulièrement dans ses principes de développement, de transformation et de mutation, schémas opérant dans nombre d’œuvres exposées. Tout ce qui entoure l’homme, l’enveloppe, l’abrite, le traverse – de l’environnement à la peau, des ondes aux habits ou bien encore aux esprits – est ici prétexte aux pratiques artistiques. 








Double Fields,  Dimensions Art Center, Chongqing
Solo show, 2019